Comme vous le savez, toutes nos pierres semi-précieuses sont issues du commerce équitable. Ce choix s’est imposé à moi après avoir constaté qu’il est quasiment impossible, même dans les boutiques spécialisées, de connaître la provenance des pierres. Ces pierres, vendues le plus souvent à bas coût, proviennent d’achats en gros chez des fournisseurs qui eux-mêmes ont négocié un prix auprès d’une usine de traitement qui elle-même achète les pierres auprès d’un grossiste en pierres brutes. Bref, les étapes sont nombreuses, les intermédiaires opaques, la traçabilité impossible et les conditions d’extraction des mines restent tues sous un lourd silence humain et environnemental.
Voilà donc un an que j’ai amorcé mon passage au commerce équitable et voici mon bilan ! Je peux vous dire que sur un point de vue éthique et écologique : je ne regrette rien, je suis même très fière de cette avancée plus responsable. Savoir d’où proviennent les pierres et que les conditions de l’extraction à leur revente sont dignes pour les intervenants comme pour l’environnement me réjouis.
La qualité des pierres est également nettement supérieure à celles proposées par le passé. Elles n’ont subi aucun traitement chimique et aucun ajout de colorant. Elles sont naturellement belles pour vous offrir le maximum de leur bienfait énergétique.
Les côtés négatifs ne sont en réalité qu’une adaptation à intégrer, une autre manière de consommer.
Le premier point réside dans l’approvisionnement. Il était beaucoup (mais beaucoup !) plus simple d’acheter des pierres dans les boutiques parisiennes. Faire importer des pierres semi-précieuses m’a obligé à m’impliquer dans la paperasse des douanes et autres réjouissances administratives françaises. Un monde complexe que j’intègre peu à peu.
Le second point est la diversité. En effet, nous sommes habitués dans notre société à avoir un choix quasi sans limite sur tout. Chez les grossistes de pierres, vous trouvez des pierres de toutes les tailles, toutes les formes, toutes les couleurs. Il faut maintenant se contenter de ce qu’il est possible d’avoir. Le choix est plus restreint. La sobriété ne doit cependant pas être vu comme un problème mais comme une réponse responsable, un mode de consommation éthique. Peu mais bien. Voilà le nouveau mantra face à ce commerce alternatif. Je suis d’ailleurs actuellement en quête de pierres de lune que j’aime tant… mais le parcours est loin d’être fini !
Le troisième point est le prix. Les pierres sont environ cinq fois plus onéreuses que les pierres trouvées chez les grossistes. Une fois de plus, le point de vue est à inverser. Ces pierres ont une valeur. Le problème réside dans les grossistes qui tirent toujours le prix vers le plus bas en inondant le marché de pierres d’une qualité qui suit malheureusement la baisse des prix.
Voilà pour ce petit bilan concernant l’utilisation de mes jolies pierres. C’est donc définitivement décidé : je continue sur ma lancée et ne retourne pas au marché de grosse distribution. Vos retours depuis un an sont tellement positifs que cela me booste ! Merci à toutes !
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